Escapade gourmande à Besançon #1

visite guidée gourmande à Besançon

Faites comme moi : savourez Besançon… par anticipation !

Pour vous faire patienter agréablement jusqu’à la fin du confinement, retour sur cet article de l’an passé…

« Un samedi, en ouvrant mon facebook, je suis tombée sur cette offre alléchante : découvrir les saveurs sucrées, salées de Besançon, une initiative de l’Office de Tourisme et des Congrès de la Ville qui se répète tous les mois. Il faisait beau, il faisait chaud, j’avais envie de me changer les idées et je me sentais une petite faim… Pourtant, à midi, j’avais mangé une délicieuse coquille de la mer du traiteur en bas de chez moi, la maison Baud, membre Relais Desserts et Les Traiteurs de France.

A 15h précises, j’ai retrouvé la guide Christelle sur la Place de la Révolution, en plein coeur de « la boucle ».

Place de la Révolution-Besançon

fontaine - Besançon

Place de la Révolution… un drôle de nom pour cette place gigantesque gagnée au fil  des années sur les maisons et les jardins particuliers et que tous les Bisontins appellent ici la place du marché. Et je vous le donne en mille !!! C’est là que se tient le marché tous les mardis et vendredis matin. D’ailleurs si vous passez par là, ne manquez pas le stand du boulanger de pain bio : il est excellent ! (le vendredi uniquement). Je vous reparlerai de ce marché prochainement.

Quand une blogueuse rencontre une autre blogueuse…

visite Besançon

Nous étions une dizaine d’inscrits sans compter la guide et son compagnon Florent, excellent porteur de cartes (il se reconnaîtra !).

Parmi les gourmets présents, la blogueuse Caro Blackwell du blog tasteofsavoie. Entre nous, le coup de foudre a été immédiat et vous savez comment c’est : échange des comptes instagram, abonnements dans la foulée, blogs partagés; dans la blogosphère, on est solidaire ! Mais on était tellement ravies qu’on n’a même pas pensé à se faire un selfie !

Bien sagement on a tous écouté Christelle nous conter la riche histoire de la ville, jadis ville impériale libre (quand elle était dans le giron du Saint Empire Germanique), devenue française sous Louis XIV après – et avant – avoir été un temps espagnole… Mais Christelle raconte tout ça très bien ainsi qu’un tas d’autres choses, il suffit de réserver sa visite à l’office du tourisme.

Version salée…

visite Besançon

Une première étape gourmande nous attendait au marché des Beaux-Arts (couvert), à deux pas de notre lieu de rendez-vous, juste derrière le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. J’y vais régulièrement pour faire quelques emplettes. Mais ce que j’adore le plus, c’est m’attabler autour de bons tapas espagnols.

Nous nous sommes arrêtés chez Katia et Sébastien Jacquet, bouchers-charcutiers défenseurs des beaux produits.

visite Besançon

J’adore leurs tomates farcies, les meilleures que j’ai goûtées de ma vie !

Pour la visite, le couple nous avait préparé deux plateaux chargés de délicieuses spécialités maison…

On a été gâté : cervelas, fromage de tête, boeuf en gelée, chiffonnade de jambon sans nitrates, terrine de sanglier, pâté en croûte au poulet et à la moutarde ancienne…

J’ai particulièrement craqué sur cette délicieuse et rare spécialité locale : le bresi, comme de la viande des Grisons mais fumée (en haut à droite sur la photo).

visite Besançon.

Le temps de partager quelques anecdotes historiques dans les ruelles et nous avons rejoint les bords du Doubs par l’un des rares ports (passages) consentis dans les remparts protecteurs édifiés par Vauban. NB : c’est aussi à lui que la ville doit aujourd’hui d’être célèbre grâce à sa citadelle fortifiée, classée en 2008 à l’Unesco.

visite Besançon

visite Besançon

Version sucrée…

La deuxième étape gourmande nous a menés rue Pasteur.

Mais avant de passer au dessert, je vous conseille vraiment de vous arrêter à la Boutique des Créateurs, au numéro 8 : une jolie adresse où cinq artistes permanents et quelques autres occasionnels exposent leurs oeuvres. Céramique, émaux, tissu… du beau travail d’art et artisanat d’art à offrir et à s’offrir.

visite Besançon

Juste à côté, dans la boutique Doubs Direct, Isabelle Blateyron nous attendait avec ses chocolats artisanaux.

visite Besançon

Venue de l’industrie automobile, cette femme étonnante et déterminée vient juste de racheter la célèbre chocolaterie bisontine Le Criollo. Nous nous étions déjà rencontrées sur le salon du tourisme de Besançon.

visite Besançon

Je l’aime bien, Isabelle. Elle est passionnée par ce qu’elle fait, est respectueuse du produit et de l’environnement et aux petits soins pour sa clientèle. Le courant est passé tout de suite.

Pour la visite, elle nous avait amené ses délicieux chocolats et quand je dis délicieux, c’est que ça l’est. Je trouve son praliné particulièrement exceptionnel ! Aller visiter sa boutique (avec dégustation gratuite) vaut vraiment le détour pour les vrais amateurs.

Mais là, tout de suite, pour vous mettre en bouche…

Visite Besançon

Ma préférée : la fameuse croquine comtoise, un praliné fondant dans une coque de chocolat noir…

Visite Besançon

Les Faïencines…

Visite Besançon

Hommage à Victor Hugo…

Que du beau produit, du chocolat noble des meilleures origines, un savoir-faire et de la passion !

Mes petits biscuits…

Comme les dessins de Jean-Louis Godjo – j’adore cet artiste bisontin qui sème ses croquis dans la ville -, ils se dégustent avec les yeux… Je parle ici de ces petits morceaux d’histoire racontés par Christelle durant notre visite. Je vous les offre pour clôturer cette première découverte.

visite Besançon

  • Le bouteiller, personnage chargé de l’intendance du vin de l’archevêque bisontin au 16e siècle, résidait dans la maison à la croisée de la rue Luc Breton et rue des Granges (aujourd’hui rénovée);
  • Louis XIV avait interdit de construire en dehors des remparts : les maisons ont donc pris de la hauteur et les styles architecturaux varient suivant la date des ajouts;
  • Besançon, comme Rome, est entourée de 7 collines, jadis recouvertes de vignes;
  • Quand la culture des vignes a périclité, l’horlogerie a pris le relais et assuré du travail à la main d’oeuvre désoeuvrée; au XIXème siècle, 90% des montres françaises étaient fabriquées à Besançon;
  • Le musée des Beaux Arts et d’Archéologie a été le premier musée de France, un an avant le Louvre !

Venue de l'industrie automobile, cette femme étonnante et déterminée vient juste de racheter la célèbre chocolaterie bisontine Le Criollo. Nous nous étions déjà rencontrées sur le salon du tourisme de Besançon.

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J’attends vos bons plans.

Je vous aime ! »

Commentaires (2)

Bravo Anne !!! Pour cette visite gourmande et culturelle

Corinne, je me suis régalée 🙂

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