Le bon plan de Mika Brageot, c’est la plancha…
Il est jeune, il est beau, il est sympa et gourmand ! Le matin de la course, il avait petit-déjeuné d’un café (il adore !), d’une salade de fruits, de fromage blanc à 0%, d’une crêpe et d’une tranche de jambon pour être en forme et patienter jusqu’au lunch préparé par le service de catering. Le petit-déjeuner, dit-il, c’est la seule fantaisie au régime imposé sur la course…
En temps ordinaire, Mika ne se prive de rien. Il fait juste attention les 2 ou 3 semaines avant la course pour arriver avec le poids optimal de course préconisé, soit un minimum de 697 kg, avion compris. En-dessous de ce poids, il est pénalisé. Au-dessus, il l’est aussi mais cette fois, par le manque de performance. Et voilà comment être grand et musclé (comme Mika) peut devenir un handicap ! La preuve que le couple pilote-machine, ce n’est pas si facile…
Et les G ?
Dans tous les cas, les pilotes se les mangent les G ! Jusqu’à dix fois (leurs poids), voire plus, et dans ce cas-là, mieux vaut avoir l’estomac bien accroché et surtout savoir pomper !
Quand les caméras embarquées montrent le pilote en train de gonfler et dégonfler ses joues (comme un hamster en train de grignoter), le pilote n’est pas en train de sucer un bonbon : il pompe pour garder le plus d’oxygène possible dans le peu de sang qui reste dans sa tête (car le sang, plus lourd lui aussi à cause de la pression, a tendance à descendre dans le bas du corps). Il s’aide aussi de son corps qu’il a musclé pour faire remonter le sang. Mais là aussi c’est subtil car il faut de l’endurance pour tenir les longues journées de course mais pas trop pour ne pas avoir un coeur trop lent qui manquerait de réactivité pour alimenter la pompe cardiaque dans les moments intenses. Ah ces G ! Et puis évidemment, il faut voler beaucoup pour habituer le corps.
S’il aime manger, Mika ne cuisine pas et son bon plan pour un bon repas partagé, c’est la plancha : il met son mix de légumes dessus, son poisson, sa viande, du sel et ça cuit tout seul, et c’est bon !
Ses victoires, il les célèbre avec des bulles et quand il va au restaurant, il aime s’y sentir bien, que les gens soient sympa et que la cuisine soit bonne. Il paraît que c’est comme ça à Villeneuve-sur-Lot…