Sortir de l’école hôtelière avec son diplôme en poche et se croire arrivé, c’est tout ce que déteste Pierrick-Jean Thomas.
Vice-Président, délégué Côte d’Azur de l’International Club des Toques Blanches – association qui défend « le vrai savoir culinaire » – le professionnel évoque quelques évidences le temps d’un interview.
Primo, pour devenir chef, se méfier de la télé… « Il faut arrêter de rêver et de croire ce que dit la télé : le métier n’est pas ça du tout ! C’est un métier de passion, oui, mais s’il faut l’aimer, il ne faut pas rêver. Il y a un apprentissage à faire, à commencer par l’épluchage des légumes, puis il faut se laisser enseigner les valeurs du métier par le chef dont le but est de apprendre aux jeunes à travailler et à devenir productif en tant que patrons ».
Secondo, un vrai cuisinier est un chef en cuisine. No comment…
Tertio, le bio, ce n’est pas nouveau. « La cuisine sera toujours une recherche de produits frais et si vous êtes professionel, vous en ferez toujours quelque chose de bien, même avec la plus simple cuisson ».
Pierrick-Jean Thomas est ici en présence de son ami chef Jean-Louis Rizzo.