Aujourd’hui, je me sens d’humeur taquine… Qui saura reconnaître cette belle table ? Mystère, mystère…
De la couleur mais point trop n’en faut dans un décor beige très doux… Un joli assortiment qualitatif pour accompagner l’apéritif. Champagne !
Les amuse-bouches :
Une olive farcie sucrée salée caramélisée à croquer… j’ai adoré l’association des différentes textures 🙂 Dans la verrine, le petit velouté de saison qui va bien. La bouchée « cochonne », sauce ravigote, donne déjà un petit indice sur l’identité du chef qui maîtrise très bien la confection de la tête roulée… Là, j’en ai déjà trop dit !
Le tartare de tomates, gambas, sphérification de fromage de chèvre de l’arrière-pays : frais et audacieux !
La Saint-Jacques, – cuisson parfaite – en provenance directe de Bretagne, les bons cocos de Paimpol cuit en bocal, jus de veau et truffe : un accord mer terroir très bien réussi.
Le bar au foin avant dressage dans l’assiette : un peu fort en goût mais intéressant ! Le chef lançait le plat quand je l’ai goûté et en a convenu. Aujourd’hui, il dit avoir trouvé la formule idéale.
Le bar au foin après dressage, sur une purée de panais, ses sphérifications de caviar d’aubergine, sésame et wasabi.
Le Paris-Brest : pas très fervente de crème, je me suis pourtant laissé séduire quand on m’a dit que c’était la spécialité de la maison. Je n’ai pas regretté : équilibre des goûts, pâte à chou (maison) parfaite, crème d’une légèreté époustouflante. J’en aurai bien pris un deuxième finalement ! Signe aussi de la digestibilité générale du dîner : c’est rare !
Un petit indice supplémentaire…
Mais je suis sûre que vous avez deviné.
Ce dîner était servi chez Jacques Rolancy, chef du Rolancy’s, rue Alphonse Karr, à Nice.