Les 3 bonnes raisons d’y aller…
Le dépaysement est garanti !
Vous êtes au coeur de Nice et en même temps aux Antilles… Facile d’accès puisqu’il est à deux pas d’Acropolis, sur le passage du tram, l’établissement se repère à ses deux flambeaux qui annoncent l’ambiance : ce sera chaud et chaleureux ! On s’installe en terrasse ou à l’intérieur pour une immersion totale : au fond, la cabane avec ses bocaux de rhums arrangés en phase de macération (chocolat, carambole, passion, coco…); juste à côté le hamac; à l’avant-scène : la plage avec du sable de là-bas…; et la musique des Iles, omniprésente.
Un chef qui croque la vie
Né en Guadeloupe, Dominique, le maître des lieux, a délaissé une brillante (et sérieuse) carrière d’économiste pour ouvrir il y a 4 ans cet établissement éclatant de vie. Son envie : rassembler sous une seule enseigne la richesse et la diversité de la cuisine des Antilles, et combattre les clichés. Non, la cuisine des Antilles n’est pas grasse! Non, elle n’est pas forcément forte non plus ! Les adeptes du piment fort ne représentent ici que 5% de sa clientèle et il utilise principalement le piment végétarien. Le rhum ? Interrogez-le un peu pour voir…
La cuisine est… multiple !
Toute la semaine, vous avez d’abord la carte que Dominique maintient tout au long de l’année parce qu’il apprécie de retrouver les plats qu’il aime quand il va manger quelque part. C’est bon, c’est frais, c’est cuisiné sur place. On retrouve des plats traditionnels comme le colombo de poulet mais aussi des plats plus créatifs comme le blaf de poisson.
Le vendredi soir, c’est « tapas » dans toute leur diversité : des tapas poisson (accras de morue, pastels au poisson, calamars frits), viande (boudin antillais, pilon de poulet braisé), légumes (achards de légumes, bananes plantains frites, patates douces frites). A accompagner de délicieux cocktails fruités alcoolisés (à base de rhum) ou non, faits maison ou pas.
Dans l’assiette
Entrée : après un cocktail maison consommé avec (notre amie) modération, on s’est partagé à deux…
L’assiette créole (accras, boudins antillais, pastels, achards)… Les accras étaient moelleux, les boudins goûteux et j’ai découvert avec plaisir les pastels de poisson, recette de beignets d’origine sénégalaise, où plus la pâte est fine, meilleure sont les beignets. La cannelle, elle, s’était justement invitée dans les achards…
Plat : Mon invité avait opté pour un Colombo de poulet, mais moi qui suis fan de poulpe, j’ai pris la…
Fricassé de chatrou, haricots rouges, oignon, ail, cébette… Un plat très rond et gourmand, un poulpe d’une tendresse infinie au délicieux goût roussi grâce à l’emploi de graines à roussir (mélange d’épices d’origine antillaise, composé de cumin, de fenugrec et de graines de moutarde)…
Nos plats étaient accompagnés l’un et l’autre de riz cumin, banane plantain, patate douce, salade verte, tomate.
Dessert : Il faudra revenir car là, on n’avait vraiment plus faim !
Le bon plan qui change la vie…
Le dimanche, c’est brunch de 11h à 15h : l’occasion de découvrir des bokits (pains frits garnis) au poulet, à la morue, à la saucisse, végétarien avec leurs accompagnements allant de la patate douce au féroce d’avocat, sans oublier les oeufs brouillés. La sauce piment est faite maison et vaut le détour.
Infos pratiques :
Le Hamac, 24 avenue de la République, Nice. Tél. 04 93 07 85 95.