1985-2015 : le restaurant La Palme d’Or** a 30 ans… Et si vous en profitiez pour (re)découvrir cet établissement mythique ?
Jusqu’à la fin de l’année, le chef Christian Sinicropi, 2 étoiles au Michelin, y invite à des expériences inédites, sensorielles et gourmandes. J’ai eu le privilège de prendre part à un dîner accord mets-vins autour des vins aussi fins qu’élégants de Château Palmer Margaux. J’en frissonne encore de plaisir…
Inventive et sensorielle, la cuisine de Christian Sinicropi met à l’honneur les produits de saison et du terroir. Le chef sélectionne des produits au goût rustique, brut, authentique pour un parcours initiatique fluide et gourmand, tout en mouvement.
La noix de Saint-Jacques vue par Christian Sinicropi
Nous avons commencé avec une noix de Saint-Jacques émincée à cru, assaisonnée d’une pulpe de truffe noire relevée de poivre blanc, de feuilles d’estragon, un soupçon de sous-bois et un trait de foie gras de canard…. Pour l’accompagner : un Château Palmer Blanc 2010, Margaux (excellent millésime !), un vin puissant et équilibré, idéal pour magnifier le plat.
La langoustine vue par Christian Sinicropi
Le chef s’est ensuite « amusé » à faire dériver la saison de la chasse sur des produits de la mer. Les langoustines ont été servies assaisonnées comme un gibier, avec une sauce chasseur de crabes. La rusticité de ce plat aurait pu laisser supposer une monotonie : nous avons été pris dans un tourbillon sensoriel, révélateur de saveurs. En accord : un Château Palmer Alter Ego 2005, Margaux, un vin corsé mais élégant, à la puissance chaleureuse et fruitée contrebalancée par la légendaire fraîcheur du cru.
Le bœuf black Angus vu par Christian Sinicropi
Une architecture texturale en immersion dans son goût… Une pièce d’exception, toute de tendresse. La gourmandise à fleur de sens. Pensé et construit sur une base de la cuisine classique, ce plat ramène aux fondamentaux de nos pères mais laisse nos papilles béates et ravies. L’accord met-vin s’est fait autour d’un Château Palmer 1991 et d’un Château Palmer 2000, Margaux : un vin très fin, élégant, subtil et féminin pour le premier, un peu astringent et gras, mais surtout tannique et long pour le second.
Le Fromage
Le fromage, une des richesses du patrimoine gastronomique français, a été décliné ici sur une proposition de Madame Josiane Déal « Meilleur Ouvrier de France », avec ses condiments de truffe noire de saison, et associé à un Château Palmer Alter Ego, Historial, 2007, Margaux, un millésime exigeant, friand avec beaucoup de textures.
Le chocolat Palme d’Or vu par Julien Ochando
L’enlever de la carte provoquerait une levée de bouclier ! Avec sa forme de lingot doré, ce dessert envoûte littéralement les amoureux du chocolat lacté. Son biscuit brownie fondant, sa fine feuille de feuillantine et sa crème glacée à la fève de tonka du Venezuel subliment ce moment de plaisir chocolaté.
Mignardises :
Dans la « Ville Cinéma », catégorie gastronomie, j’attribue la palme aux deux Christian : à Christian Willer pour avoir créée « La Palme d’Or » en 1985 et donné à l’établissement sa notoriété internationale, à Christian Sinicropi pour y maintenir l’excellence depuis 2007.
Une fois poussées les portes de « La Palme d’Or », vous n’êtes pas filmés mais bien le/la héros/héroïne d’une sacrée saga gourmande : l’univers du cinéma est omniprésent dans la décoration et l’art de la table.
Aux côtés du chef, toute l’équipe du restaurant met à profit ses compétences de l’art du « bien recevoir » en toute élégance et ça, ce n’est pas du cinéma !
Si vous voyez passer un trois mâts pendant que vous dînez, c’est normal : le restaurant offre une vue féérique sur la Baie de Cannes et la Méditerranée.
VOIR AUSSI : https://mikuy.fr/ma-cuisine-est-une-cuisine-du-nous
Contacts :
Restaurant La Palme d’Or, Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez – 73, La Croisette, 06400 Cannes. Tél. 04 92 98 74 14. Site : http://cannesmartinez.grand.hyatt.com/fr/hotel/dining/la-palme-dor.html
Château Palmer : http://www.chateau-palmer.com