Elles sont là et bien ancrées dans nos terroirs au moins jusqu’à la fin du mois :
- ma préférée, la « Galette à la frangipane » : son mélange de crème pâtissière et de poudre d’amandes a révolutionné la galette originale à base de pâte feuilletée, autrefois simplement dorée au four et mangée accompagnée de confitures.
- ma deuxième préférée, le « Gâteau des Rois » de Provence et du Languedoc : sa pâte briochée aromatisée d’un soupçon d’eau de fleur d’oranger, en forme de couronne est garnie de gros morceaux de fruits confits posés sur le dessus et de gros sucre.
- ma dernière découverte, le « Goumeau » de Franche-Comté ou » galette comtoise » : une pâte briochée nappée d’une pâte à choux additionnée de crème. Moi je dis, si vous connaissez pas, faut goûter !
Pour ne pas mourir idiot(e) !
Un peu d’histoire… La galette, d’origine païenne, se déguste normalement et traditionnellement le 6 janvier, jour de l’Épiphanie ou jour des rois. Un petit clin d’oeil en l’honneur des rois mages qui, selon la tradition chrétienne, seraient venus offrir des cadeaux à Jésus nouveau-né. Et là, j’ai une question existentielle !!!
Coup de gueule… A l’époque, ils circulaient en chameau et il n’y avait qu’un seul jour dédié à la dégustation de la galette ! Alors pourquoi aujourd’hui, avec nos technologies de pointe, on est obligée de s’y prendre à l’avance, disons dès Noël, et de garder la dite galette dans les rayons jusqu’à fin janvier ? On a peur que quelqu’un se soit perdu ou quoi ?
Le saviez-vous ? La galette offerte chaque année au Président (ou représentant de la République) n’est dotée ni de fève ni de couronne, en souvenir de l’héritage de la Révolution française et du respect des principes de la République. C’est la « galette de l’égalité » à ce qu’on dit !
Et vous, quelle est votre galette préférée ?