Enivrés de soleil, les légumes d’été s’alanguissent sur les bancs des marchés. Tomates joufflues, courgettes-beurre ou aubergines charnues, radis rosés, concombres juteux : toute la richesse de la cuisine d’aqui est là. Usez et abusez-en !
Une cuisine ancrée dans son terroir…
Pauvreté des sols, rareté de l’eau, reliefs escarpés, mer peu poissonneuse ont donné à la cuisine niçoise son caractère bien trempé. Simple, elle a tout misé sur le goût et la générosité. Vivante, elle a su intégrer les apports extérieurs (vin, olives, figues, tomates, poivrons, aubergines, pommes de terre) sans renier son identité.
… Excellente pour la santé
Riche en légumes de saison mais aussi en légumineuses, cette cuisine est un creuset de vitamines et de minéraux. L’huile d’olive, principale source d’assaisonnement (et parfois de cuisson), apporte des vitamines (K et E) ainsi que de précieux acides gras mono-insaturés et polyphénols utiles contre les maladies cardiovasculaires.
… Protégée et garantie par un label
Connue, la cuisine niçoise veut aujourd’hui être reconnue avec ses spécificités et dans sa diversité. Non, il n’y a pas de légumes cuits dans la salade niçoise, plat emblématique entre tous ! Et pour qu’on ne vous raconte pas de salade, recherchez le label « Cuisine nissarde » : il signale les restaurateurs respectueux des recettes traditionnelles.
… Qu’est-ce qu’on mange ?
Soupe de poisson, pissaladière, beignets d’aubergines et de fleurs de courgettes, merda de can, pissaladière, raviolis, gnocchis, daube, stockfish, tian de courge, tourte de blettes etc : les recettes « certifiées » sont à découvrir ici et ici.
MES ADRESSES FETICHES A NICE 🙂
Lu Fran Calin pour son assiette de dégustation, La Table Alziari, une famille aux fourneaux depuis 5 générations, A’Buteghinn’a, trois amies complices, La Cantine de Lulu pour ses beignets de fleurs de courgettes, Receta de Jou sur le Marché Libération, La Sousta pour ses légumes de l’exploitation familiale, Le Goût de Nice l’épicerie fine dédiée aux produits locaux, Jean de la Tomate l’épicier locavore Et toutes, pour leur ambiance !
Lu Fran Calin, 5 Rue Francis Gallo (Vieux-Nice) – 04 93 80 81 81
La Table Alziari, 4 Rue François Zanin (Vieux-Nice) – 04 93 80 34 03
A’Buteghinn’a, 11 Rue du Marché (Vieux-Nice) – 04 93 92 28 22
La Cantine de Lulu, 26 Rue Alberti, 06000 Nice – 04 93 62 15 33
Receta de Jou, 4 place de la Gare du Sud, Quartier Libération – 09 86 25 25 03
La Sousta, 77 Avenue Raymond Comboul, Quartier Libération – 04 93 44 28 65
Le Goût de Nice, 34 Bd Jean-Jaurès, 06000 Nice – 06 99 74 12 40
Jean de la Tomate, 3, rue Tonduti de l’Escarène, 06000 Nice – 06 11 79 84 24
MES COUPS DE COEUR 100% NISSARTS
– LA « MERENDA » ET LE PAN-BAGNAT
De la pause «casse-croûte » des longues matinées de labeur, les Niçois ont gardé l’habitude de déguster le pan-bagnat : un pain rond « baigné » d’huile d’olive et garni des ingrédients de la salade niçoise. Oser aussi la socca, fine galette de farine de pois chiche cuite sur une grande plaque.
– LE VIN DE BELLET
Appellation d’Origine Protégée depuis 1941, le vin de Bellet est issu d’un des plus petits vignobles de France. Situé entre 200 et 300m d’altitude, sur les derniers contreforts des Alpes du territoire niçois, il livre des blancs et des rosés frais et élégants, et des rouges harmonieux.
– L’OLIVE DE NICE
Issue de la variété « Cailletier », l’olive de Nice A.O.P. (Appellation d’Origine Contrôlée) possède une chair fine, craquante et fruitée incomparable. On la déguste en apéritif ou pressée sous forme d’huile. Exiger les mentions « Olive de Nice A.O.P. » et « Huile d’Olive de Nice A.O.P. »
– LE PASTIS DE NICE
Ce pastis artisanal et naturel élaboré par le Père Gil a le côté simple et jovial des bons pastis du Sud. Fabriqué selon les méthodes traditionnelles ancestrales, il est très peu sucré et soyeux en bouche. Sa couleur est celle des 26 plantes qui ont servi à le préparer à l’issue d’une lente macération. Ce pastis d’exception est vendu au profit des oeuvres. Site : http://pastisdenice.madonedutelle.com/