Hôtellerie française : la Belle au Bois Dormant…

Il était une fois l’hôtellerie française…

MKG - hôtellerie

Un récit sur le mode du storytelling…

d’après la très sérieuse étude de l’agence MKG

Il était une fois une hôtellerie plutôt gaillarde. Nous sommes en 2020. En France. Les deux premiers mois de l’année sont plutôt dynamiques, dans la foulée d’une année 2019 plutôt faste. Mais l’ennemi rode… une pandémie, murmure-t-on… D’autres pays en ont déjà fait les frais.

Le 16 mars 2020, le Régent du Royaume impose à son peuple de ne pas sortir de chez lui, au risque de mourir étouffé. Le virus s’en prend aux bronches… Les frontières sont fermées. Finis les réjouissances !

MKG - hôtellerie

Le temps de l’isolement !

Désertée, l’hôtellerie entre en sommeil et tombe dans une sorte de léthargie qui dure jusqu’à fin mai. Et puis enfin, c’est l’été. La reprise d’une libre-circulation dans le Royaume lui apporte une bouffée d’oxygène, surtout en bord de mer et en campagne où les gens viennent prendre du bon temps.

Mais le répit est de courte durée. L’automne arrive avec son lot de nouvelles ordonnances émanant du régent : « tu travailleras désormais depuis chez toi. Tu ne te déplaceras pas, sauf raison expresse ». Les regroupements sont limités, voire interdits. L’hôtellerie souffre plus que jamais de l’absence des marchands français et étrangers affectés durement par ces nouvelles mesures. Et ses espoirs de reprise sont définitivement anéantis par une nouvelle ordonnance du 28 octobre. « Chacun le plus possible chez soi ». Un couvre-feu est instauré peu après. Cependant, le régent accorde le droit de fêter Noël en famille sous certaines conditions. Nouvel An par contre passe son tour.

Les derniers seront les premiers

hôtellerie

L’hôtellerie souffre mais toutes les auberges ne sont pas logées à la même enseigne : les plus luxueuses, adoptées par les marchands et les visiteurs étrangers, restent vides. Les plus modestes, elles, tirent leur épingle du jeu : il faut bien accueillir ceux qui savent soigner, mais aussi les malades mis en quarantaine, leurs familles et tous ceux qui contribuent au ravitaillement de la population en ces temps difficiles. La reprise des grands chantiers amène aussi aussi son lot d’ouvriers. Sommé de passer ses vacances en France, le peuple adopte les auberges à portée de sa bourse… Mais il ne s’agit que d’un répit !

hôtellerie

La Capitale en souffrance

D’une façon générale, la pandémie impacte très fortement les territoires et les villes qui accueillent d’ordinaire beaucoup d’étrangers, et où l’on vient pour affaires ou pour découvrir la beauté du pays : l’Ile de France, le Sud, le Grand-Est , l’Auvergne-Rhône-Alpes sont les plus touchés. Paris, Nice/Cannes, Strasbourg, Lyon, Bordeaux sont tristes à mourir.

hôtellerie

A l’inverse, la Province survit mieux grâce à ses échanges avec la population locale. Certaines villes profitent même des circonstances. C’est le cas par exemple de La Rochelle, avec le retour au port de nombreux paquebots mis en réparation et/ou avec la mise en quarantaine à terre.

hôtellerie

Les beaux jours apportent leur lot de légèreté et d’insouciance. Le peuple se refait une santé en bord de mer, sur les bords de la Grande Bleue un peu et en Bretagne surtout. On croit le pire derrière soi… jusqu’au 28 octobre !

Le pays en tête du classement

En Europe, le Royaume est un des pays qui s’en tire le mieux, juste devant l’Allemagne. Il a pour lui d’avoir une population qui consomme, des littoraux attrayants et un tissu de villes moyennes.

hôtellerie

L’Espagne, la Grèce, la Hongrie, la Tchéquie, sont à l’inverse les grands perdants de la bataille : l’absence des étrangers pèse lourd, trop lourd. Et l’on se rend compte combien tout est intimement lié : les événements, les transports, la restauration, l’hôtellerie…

hôtellerieAu Nouvel An, on se souhaite le meilleur, on veut y croire… mais le couvre-feu, prolongé et même étendu au territoire, éteint la flamme de l’espérance, repousse les retrouvailles. Combien de temps encore ? A survivre plutôt qu’à vivre… Pour aider, le Royaume puise dans ses caisses. Un jour, il faudra bien le lui rendre. Et c’est tout le peuple qui devra payer.

L’or des chaumières

Consulté, l’oracle invite à faire face collectivement pour surmonter cette crise existentielle.  Pas question, évoque-t-il, de se laisser aller à l’abattement. Il faut se projeter, voir à moyen et long terme, garder espoir. L’hôtellerie a toujours su s’adapter et rebondir. D’autant que ressources il y a… Le peuple a moins dépensé et mis de l’argent de côté. Quand les restrictions seront levées, il ouvrira les cordons de sa bourse pour rattraper le temps perdu…

Ainsi se termine aujourd’hui cette histoire*…

*Histoire créée par Anne Sallé d’après l’étude communiquée par l’agence MKG.

Laissez un commentaire