La question se pose pour moi en Côte d’Azur et en Franche-Comté, à l’heure où le Guide Michelin vient de décerner (ou de retirer) ses étoiles.

Pour dénicher une bonne adresse, rien ne remplacera jamais le bouche-à-oreilles. A chacun ensuite de faire son expérience.

Mais on peut aussi s’appuyer sur les mises en lumière faite par les professionnels : guides, blogs spécialisés de journalistes…

J’en parle parce que le Guide Michelin, le Guide Rouge, vient de sortir son palmarès : un nouveau 3-étoiles à Marseille, l’AM de l’excellent Alexandre Mazzia, deux nouveaux 2-étoiles (La Merise, Cédric Deckert à Laubach (67), Marsan, Hélène Darroze à Paris), 54 nouveaux 1-étoile, 33 étoiles vertes*.

Côte d’Azur et Franche-Comté

Dans les deux secteurs où j’évolue, la Côte d’Azur et la Franche-Comté, on rit et/ou on pleure. Car si on gagne des étoiles, on peut en perdre aussi…

Sur la Côte d’Azur, notez donc dans vos tablettes d’aller déjeuner ou dîner chez les nouveaux « 1 étoile » (dont je vous ai, pour la plupart, déjà parlé) :

• A Nice, « Les Agitateurs », la maison de Samuel Victori, dans le quartier le plus branché de la ville derrière le Vieux-Port;
• A Antibes, « Louroc », la nouvelle adresse de Sébastien Broda au cœur de l’Hôtel du Cap Eden Roc, un site préservé et extraordinaire en bout de Cap : le chef que j’avais suivi au Park 45 à Cannes vient de s’y poser après un passage dans la région du Cognac. Je vous le dis, ça va flamber !
• A Théoule-sur-Mer, sur la Corniche D’Or, arrêtez-vous au Miramar Tiara  et poussez la porte de « L’Or Bleu », la table d’Alain Montigny pour un dîner en terrasse, les pieds dans l’eau.
• A Saint-Tropez, une pause s’impose chez « Colette » pour déguster l’un des plats du chef Philippe Colinet, à l’Hôtel Sezz.

Et si vous ne jurez que par la cuisine durable et écoresponsable, enfoncez dans les terres pour rejoindre « Le Jardin de Berne », la table du Château de Berne, entre vignes et collines. Le chef Louis Rameau y fait merveille.

Un petit tour à Monaco vous tente ?

Allez donc tester « La table d’Antonio Salvatore » du Rampoldi, Antonio Salvatore. Moi, par curiosité, j’irai aussi au « Restaurant du Métropole » de Christophe Cussac, le fidèle des fidèles de Joël Robuchon. Juste pour essayer de comprendre comment c’est possible de perdre deux étoiles d’un coup ? « Michelin n’aurait peut-être pas apprécié la fin du contrat de consulting de l’hôtel avec le groupe de feu Joël Robuchon » se murmure-t-il dans les couloirs…

En Franche-Comté, un palmarès « émotion »

Cet été, vous le savez, j’ai fait un Food Tour en Franche-Comté pour rencontrer les chefs étoilés et/ou recommandés. Je vous avais raconté au jour le jour cette aventure sur mes réseaux : les paysages, les rencontres les échanges, le décès brutal du chef Jean-Michel Turin deux jours après mon passage… L’ebook qui relate tout ça est toujours téléchargeable gratuitement ici.

J’ai donc regardé attentivement les proclamations du Michelin, pour voir comment mes nouveaux amis s’en sortaient. Sans surprise, j’ai vu que la Haute-Saône perdait une étoile, celle de Jean-Michel Turin après son décès. Avec tristesse, j’ai appris que « Le St-Martin » de Christine et d’Olivier Prévot-Carme à Montbéliard, perdait la sienne, pourtant bien ancrée depuis 13 ans.  Les autres – « Mon Plaisir » à Chamesol, « La Chaumière » à Dole, « Le France » à Villers-le-Lac et « Le Pot d’étain » à Danjoutin se maintiennent et c’est toujours un challenge.

Besançon, dans le Doubs, gagne une étoile verte*, celle du restaurant « Le Saint Cerf » de Xavier Choulet. Je vous en ai déjà parlé sur mes réseaux sociaux. Je vous en reparlerai bientôt.

*étoile verte = distinction synonyme d’engagements durables et vertueux pour l’environnement. Les restaurants se sont engagés à un lien plus étroit avec leurs producteurs de proximité (à moins de 50 kilomètres du restaurant), des déchets alimentaires réduits au maximum, des produits le plus naturels possibles issus de l’élevage et de la pêche durables et responsables. 

Mais ça, ce sont juste les adresses du Michelin…

Michelin enfonce des portes ouvertes. Il n’y a rien de bien nouveau dans cet état des lieux du paysage culinaire, pas de révélation flagrante. Il faudra plutôt aller voir du côté des Bib Gourmand. Ce qui me ramène au début de cet article, quand je vous disais d’aller voir aussi les blogs. Le mien évidemment :). Mais aussi d’autres comme Le Fooding, mon coup de coeur en matière de ciblage et d’écriture.

Sur la Côte d’Azur, on pioche dans l’Email Gourmand  de mes amis Gérard et Michelle Bernar, très axés professionnels et dans le blog Lifestyle Riviera City Guide de mon amie Carolyn Paule.

En Franche-Comté, je n’ai rien vu hormis le journal de L’Est Républicain, très présent sur mes events d’ailleurs. Si j’ai raté quelque chose, je compte sur vous pour m’en informer. A suivre…