Sur le front de mer, face au large, le restaurant Albert 1er flirte avec les fruits de mer et le poisson depuis 1989.
On y savoure, midi et soir, 7/7, des poissons sauvages entiers grillés (loup, daurade, st pierre, turbot, sole), des langoustes roses et des homards bleus, des huîtres, des coquillages ainsi que la jolie cuisine du chef Redouane Mansouri.
Menus, carte, formules : il y en a pour tous les budgets et tous les appétits.
Le cadre est cosy : tables nappées, décorations marines, lumières tamisées et grandes baies vitrées ouvertes sur la mer, juste en face, de l’autre côté de la rue qu’il suffira de traverser pour la balade digestive. Le personnel, avenant et efficace, sait son métier et le propriétaire veille au confort de ses hôtes.
L’Albert 1er est aussi le rendez-vous pour qui veut acheter son poisson et le cuisiner à la maison : le chef fait profiter ses clients de son réseau de fournisseurs avec un arrivage journalier de produits extra-frais disponible sur le banc de « La Poissonnerie ».
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Comme nous avions faim, nous avons opté avec mes amis pour le Menu « Spécial Albert 1er », d’un excellent rapport qualité-prix à 28€ (hors boissons) ou 34€ (vin inclus). Personnellement, je privilégie la qualité et la quantité et j’aime me faire plaisir jusqu’au bout. Je conseillerais donc plutôt de prendre le menu hors boisson pour s’offrir une belle cuvée au verre.
Le repas a commencé fort avec 4 belles entrées bien travaillées. Pour moi : un grand classique de l’Albert 1er, le Mixto. Ce duo de friture « Joel’s » et anneaux de calamars « infarinata », sauce tartare était juste parfait !
Le Thon mi-cuit, mariné au soja façon « Tataki », mini-ratatouille froide reflète la créativité du chef et se distingue par sa fraîcheur en bouche.
Sur sa tartine de campagne, le filet de hareng fumé corseté en pomme de terre tiède, se mariait très bien avec la salade frisée, sa vinaigrette à l’ancienne et la tomate séchée.
Et les ravioles de Royans ! Au parmesan et brisures de truffe noire, elles n’ont pas fait un pli !
Et puis les plats sont arrivés…
Le plus audacieux d’entre nous avait osé le Méli-mélo de rognons et ris de veau déglacés au Madère, baies de genièvre, champignons, écrasé de pommes de terre. Une belle sauce bien goûteuse pour un plat de terroir. Même s’il est spécialisé dans le poisson, le chef maîtrise ses bases !
Le plat du jour – une trilogie de crevette, daurade et Saint-Pierre, mijotée dans son jus, ses petits légumes, huile d’olive extra-vierge – avait aiguisé notre curiosité. Nous l’avons pris aussi, à 3 contre 1, en nous promettant de revenir goûter la choucroute de la mer, sauce champagne.
A l’heure du dessert !
La gourmandise se moque de la satiété…
Je n’avais pas goûté d’aussi bon dessert canaille que ce tiramisu au café depuis longtemps.
Le Chocolat liégois nageait dans son chocolat maison fait à partir de VRAI chocolat…
… et un VRAI café réchauffait le coeur glacé du Café liégois. C’est assez rare pour le faire remarquer !
Le café gourmand porte bien son nom avec son assortiment de mini-desserts (ici, une profiterolle au chocolat, une mini crêpe roulée…) et son véritable expresso.
La venue du chef à table a été la cerise sur la gâteau. De toutes façons, nous étions repus !
POUR DEGUSTER PLUS : http://www.restaurant-albert-1er.com/