Bienvenue dans les aventures de Mikuy à Singapour.
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Singapour, ça te va ?
J’ai dit « Bingo ! »
Un anniversaire,
c’est jour de folie, non ?
Mon chéri a regardé les offres escapade du moment :
« Singapour, ça te va ? »
J’ai dit « Bingo ! »
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vol au départ de Nice
via Zürich
SuissAir
Du Chocolat partout !
Vol au départ de
Nice via Zurich
Pour rejoindre la ville-Etat, il nous a fallu 13h30 de vol au départ de Nice via Zurich. On avait choisi SuissAir. Imaginez un peu le supplice pour Mikuy en escale à l’aéroport suisse : du chocolat !
Du chocolat partout ! En ballotins, en palets, en rochers, en orangettes, en macarons, en fontaine… Il y en avait jusque devant la porte d’embarquement !
Le petit carré, offert durant le vol, avait ouvert un gouffre…
Je passe sur le vol - en classe éco, c’est toujours trop long - et même les plateaux repas ne font pas passer le temps plus vite, même pour Mikuy. A 17 heures, heure locale, nous posions enfin le pied à Singapour et c’est là que commencent les aventures extraordinaires de Mikuy… Je ne vais pas vous raconter ce que tous les guides touristiques font très bien, non, et puis on l’a déjà fait sur notre page facebook. Je vais vous raconter Singapour vu par Mikuy…
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C'est parti !!!!!!
Chewing-gum
Métro
C'est parti !!!!!
J’avais bien fait de laisser
mes chewing-gum à Nice…
Circuler dans le métro de Singapour est d’une facilité déconcertante : tout est fait pour fluidifier et simplifier les flux. C’est propre, extrêmement propre, climatisé, les publicités sont rares et belles, les voyageurs respectueux. Pas de tags, ni de déchets. Peut-être parce qu’il y est interdit de fumer, de manger et de boire. Pas question non plus de circuler avec du durian, ce fruit au goût délicieux, mais à l’odeur pestilentielle, interdit aussi dans les taxis et les hôtels. Il n’en fallait pas plus pour aiguiser la curiosité de Mikuy qui a testé pour vous…
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Ils sont interdits sur le territoire. Pas envie de me faire embarquer, ni d’avoir une amende, ni de me faire bastonner, même si la punition, pour être supportable, peut être différée sur plusieurs jours... La police n’est, dit-on, pas du tout conciliante quand il s’agit d’infractions aux lois. La Ville-Etat a ses règles, vécues plutôt d’ailleurs comme de la prévention par les ressortissants. Et de fait, on se sent très sécure dans cette ville où les bijoutiers travaillent la porte ouverte…
Dans le métro,
je me suis régalée
(au sens figuré)…
Food courts
Echoppes
Raie rôtie !
Je me suis farcie la raie rôtie !
A Singapour, on mange tout le temps, la faute au food courts, rassemblements d’échoppes autrefois ambulantes où on mange et on boit pour trois fois rien. Il y en a partout et même les millionnaires (1 personne sur 5 à Singapour) viennent s’y restaurer. J’y ai mangé libanais, indien, chinois, peranakan, thaï, japonais (etc) et bu des jus frais de drôles de fruits dans une ambiance haute en couleurs et riche en parfums. Raie rôtie, satay, chicken rice, chili crab, nasi lemak, dim sum, char kway teow : j’ai tout aimé. Les desserts par contre, on oublie !
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Gardens by the Bay
Flower Dome
Cloud Forest
J’ai vu les arbres changer de couleur…
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Je parle des célèbres Supertree des Gardens by the Bay, espaces récupérés sur la mer et véritable poumon vert de la ville. Ces structures en fer végétalisées hautes de 25 à 50m et reliées pour certaines par une passerelle au niveau de la canopée, sont équipées de panneaux photovoltaïques. Le soir de notre arrivée, elles se sont illuminées pour un son et lumière féérique dont les reflets venaient caresser le dos rond de deux gigantesques dômes en verre : le Flower Dome et le Cloud Forest, un complexe du conservatoire.
OVNI
Marina Bay Sand
Sky park
J’ai aperçu mon premier OVNI…
Enfin, c’est l’idée qui m’a traversé l’esprit à la vue du Marina Bay Sand, et surtout de son hôtel de 3 tours de 55 étages, au sommet desquelles on aurait placé un large plateau. D’un peu plus de 1ha, ce sky park, capable d’accueillir jusqu’à trois A 380, dispose d’une piscine olympique à débordement et d’une vue imprenable sur Singapour. Mikuy se la fera privatiser pour sa prochaine visite…
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Bouddha
Chinatown
Temple
Bouddha avait la dent, je le savais !
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Edifiée en relique, elle est exposée au cœur de Chinatown dans le Buddha Tooth Relic Temple où nous avons pu accéder une fois nos jambes couvertes. Mais je n’ai pas pu la voir d’assez près pour vous dire si Buddha était gourmand ou pas... La chambre des reliques abrite aussi d’autres reliques dont des brain relics soit des morceaux de cerveau !!! J’ai préféré compter le nombre des bouddhas exposés mais ça n’a pas marché ! Il y en avait des milliers…
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Super-héros
Merlion
Wonder Woman
Je me suis hissée au rang des super-héros…
D’abord, je me suis fait copine avec le merlion, mi-lion, mi-poisson, l’emblème de Singapour. Ensuite, j’ai posé à côté de Wonder Woman, Batman et Superman et personne n’a rien trouvé à redire. Vous non plus, j’imagine ?
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Kali
Temple
Offrandes
J’ai bu le café avec la déesse Kali…
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C’était jour de fête pour la communauté hindoue quand nous sommes passés devant le Sri Veermakaliamman Temple dédié à la déesse. Ni une, ni deux, nous nous sommes déchaussés et j’ai couvert mes jambes pour pouvoir entrer. Les divinités étaient couvertes de guirlandes de fleurs, symboles de chance et de prospérité, ou arrosées de lait en guise d’offrande. Des hommes psalmodiaient au son d’instruments, les femmes étaient belles… On nous a accueilli et offert du riz au citron et du café au lait épicé. Mikuy a été séduite.
Pujat Tekka Center
Marché
Fruits et légumes
J’ai mangé ma première fleur de gingembre au Pujat Tekka Center…
Dans le quartier Little India, c’est LE marché d’épices, de fruits et de légumes (dont le concombre amer que j’achète sur le marché de la Libération à Nice). On y trouve aussi des poissons, des fruits de mer et des viandes découpées à la demande sur… des billots de bois !!! Ca grouille de monde, d’odeur et de couleurs. La fleur de gingembre que j’ai goûtée était encore en bouton et ressemblait à une tulipe. Les asiatiques l’utilisent râpée.
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Fortune
Fontaine
Voeu
J’ai convoqué la fortune !!!
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Dans le quartier du CBD, Central Business District, où les tours se disputent la plus haute place, je suis allée à la fontaine. Oui mais par n’importe quelle fontaine : la fontaine de la richesse ! J’ai mis toutes les chances de mon côté, j’ai fait un vœu, touché l’eau de ma main droite et fait 3 fois le tour de la fontaine comme indiqué. Inspirée directement du mandala mais aussi très feng-shui (important à Singapour), je suis sûre qu’elle va me porter chance.
Gratte-ciel
Ponts, jardins...
Sons et lumières
J’en ai pris plein les yeux…
Gratte-ciel, temples, centres commerciaux, shophouses, ponts, jardins, canopées, sons et lumière : j’ai été séduite par cette ville entre modernité et tradition.
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Association française
de Singapour
Armelle
J’ai rencontré Armelle…
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Expatriée convaincue, la belle dame est présidente de l’association française de Singapour. La mission : accueillir les nouveaux arrivants et faire en sorte qu’au bout de 6 mois, ils aient suffisamment d’amis pour se sentir bien à Singapour. Ses conseils nous ont été précieux et nous, on s’est senti bien tout de suite !
Laurent Bernard
Chocolatier
Tarte au chocolat
J’ai mangé du chocolat…
Les Singapouriens en raffolent malgré la chaleur et ils vont le déguster de préférence chez Laurent Bernard dans le quartier de Clarke Quay, comme je l’ai fait. Laurent se fournit en matière première en Provence, auprès de la chocolaterie de l’Opéra de Châteaurenard, le top du top ! Son dessert phare depuis 12 ans reste une très simple mais très goûteuse tarte au chocolat : évidemment, j’ai goûté… On y vient aussi pour le chocolat chaud et les thés précieux, une alternative très prisée à la consommation d’alcool, très contrôlée.
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Ecoutez la minute du chef
Little India
Tailleurs
Veste
Pour un peu, j’aurais troqué ma veste…
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Les quartiers Little India ou Arab Street regorgent de tailleurs laborieux perdus au milieu de passementeries plus belles les unes que les autres et de tissus précieux. Hommes, femmes, enfants, chacun peut se faire habiller en quelques coups de ciseaux. Mais Mikuy sans sa veste rose, ce n’était même pas imaginable. A moins que…
David Senia
Niçois
Diplomatie
J’ai rencontré le chef qui a nourri Donald Trump et Kim Jong-un…
L’histoire se souviendra de cette rencontre historique entre les deux politiques et moi je me n’oublierai jamais le chef à qui a incombé la délicate mission de sustenter les deux parties. Car j’en suis sûre, David Senia a été le maillon gourmand de l’affaire ! Une cuisine au top, un savoir-faire, de la diplomatie et une générosité de coeur : nous l’avons rencontré, il avait tout pour lui, même les livres de Jacques Médecin et de la mère Barale. C’est un Niçois !!!
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Ecoutez la minute du chef
Bertrand Raguin
Taratata
Bistrot
Si je vous dis « Taratata…. »...
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Vous penserez peut-être musique ou « Autant en emporte le vent ». Et bien non ! Pour moi, c’est foie gras, charcuteries d’exception, belles viandes d’Argentine, menus franchouillards, bons vins et cognac… ceux du bistrot éponyme de Bertrand Raguin. Ce Tourangeau, bon vivant et heureux de vivre, a été le premier Français à s’installer dans cette rue de Chinatown connue pour être autrefois la Red Light Road. Les choses ont changé. On y vient y faire bonne chère mais autrement… L’adresse figure aux meilleures places dans les guides.
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Ecoutez la minute du chef
C'est ça la vie de Mikuy...
Vous me croirez si vous voudrez,
moi j'ai trouvé que cette ville avait du chien !!!
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Nous nous étions ratés à Singapour. Alors, on s’est rencontré au Mirazur, à Menton, chez Mauro Colagreco***…
Voir un chef deux étoiles Michelin s’agenouiller à ta table pour t’expliquer son plat signature en toute simplicité… Ca ne m’est pas arrivé souvent ! Julien est simplement adorable. Issu d’une famille de fermiers du Cantal depuis 4 générations, il sait apprécier les trésors que Dame Nature nous offre… et les sublimer dans le plus profond respect !
Ce jeune battant dit tout devoir à sa famille, et particulièrement à sa grand-mère Odette. « Elle m’a fait comprendre que cuisiner était une véritable preuve d’amour, capable de ravir le palais et le coeur, à condition d’y mettre ce petit supplément d’âme… Elle m’a surtout montré que la plupart des meilleurs plats étaient toujours conçus à partir des ingrédients les plus simples ».
Merci de liker les vidéo si vous aimez, de partager un max et surtout de vous abonner à ma chaîne YouTube pour savourer chaque semaine mes rencontres avec les chefs et mes petits biscuits gourmands ou rigolos (je parle de l’actualité gourmande pour les nuls !).
Ils sont Français. Ils ont monté leur entreprise – à Singapour, ça ne prend pas plus de 30 minutes -. Ils défendent l’excellence du produit et régalent leurs hôtes. Mikuy les a rencontrés…
Retrouvez-moi chaque samedi et dimanche
à 10h50
sur France Bleu Azur
pour de nouvelles chroniques.
Imaginez une profusion d’étals gourmands où vous pouvez tout à la fois manger chinois, indien, vietnamien, thaï, malaisien, peranakan, libanais, japonais, mexicain, italien… Bienvenue sur les food courts de Singapour !
Retrouvez-moi chaque samedi et dimanche
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sur France Bleu Azur
pour de nouvelles chroniques.
C’est sur le trajet de retour de mon roadtrip culinaire à Singapour que j’ai pu savourer le privilège de la business class et pas dans n’importe quel avion, non : dans un A380 d’Emirates !
Je les voyais régulièrement atterrir sur Nice, ces gros cargos blancs aux couleurs d’Emirates. Mais cette fois, je suis montée dedans et par la grande porte. Coupe file, installation à l’étage supérieur de l’avion (qui en compte deux), coupe de champagne Moët & Chandon Brut Impérial pour m’accueillir : oui, Mikuy adore quand on lui déroule le tapis rouge – ou rose !
J’ai tout de suite su que j’allais être bien là, avec un petit coin bien à moi où étendre mes jambes. La couverture et l’oreiller moelleux étaient déjà en place. Cool !
Il ne restait plus qu’à trouver le bouton pour me mettre en position couchette… J’ai regardé sur l’accoudoir, rien ! Sur le côté du siège, rien non plus ! Quand on dit que dans la vie, il faut toujours regarder vers le haut : je l’ai finalement repéré sur la façade de mon petit bar personnel. Car oui messieurs dames, en business class, tu as ton bar personnel pour te rincer la bouche, avec eaux, jus de fruits et sodas. Pour le champagne et autres apéritifs, liqueurs, digestifs ou mocktails, les bières et le vin, il suffit de demander aux hôtesses et c’est à volonté… Le piège !
J’ai testé toutes les positions comme une gosse : assise ! couchée ! et entre les deux, relax !, la position idéale pour regarder un bon film devant l’écran géant avec sur les oreilles un vrai casque au lieu d’oreillettes bon marché. Avec une deuxième coupe de champagne évidemment… Il fallait bien attendre agréablement que le dîner soit servi !
Pendant ce temps, les hôtesses préparaient la nuit… « Do you want a mattress, madam ? » Comme je n’avais pas compris et que je croyais qu’elle parlait d’oreiller, j’ai dit non, par réflexe ! Je sais, c’est plutôt con, mais je me suis vite ravisée quand j’ai vu qu’il s’agissait d’un matelas. J’aime être confortable… Et j’ai eu une pensée pour les clients en classe économique – moi d’habitude, quoi ! – qui arriveraient à destination bien cassés en deux. A cette idée, je me suis dit qu’il fallait vraiment savourer encore plus !
C’est à ce moment-là qu’une autre hôtesse est venue me porter une jolie trousse de toilette siglée Emirates. Moi, je suis une vraie fille, et j’aime bien ce genre d’attention surtout quand la dite trousse est garnie de produits siglés Bulgari.
Du coup, j’ai filé aux toilettes pour me rafraîchir un peu. La lunette du WC, imitation bois de loupe, est très classe. Dans des tiroirs et à disposition du voyageur : des kits dentifrice, des verres en carton, des serviettes papier pour les mains et d’autres plus fines pour le visage, des vraies serviettes aussi, des crèmes en tube pour le mains. Sur une étagère, des vraies orchidées et des parfums Bulgari pour Elle et Lui. Ici, tu ne peux pas sentir mauvais !
Tout au long du voyage – 12h quand même ! avec changement à Dubaï (et nouveau champagne : Veuve Clicquot Yellow Label J) – le service sera au top, les hôtesses souriantes et charmantes, aux petits soins.
On décolle. Il est 1h40. J’ai faim ! mais je suis crevée aussi. Je n’ai pas envie de viande ni de sandwich même amélioré, je prends donc les Penne pomodoro au menu. Elles sont servies avec de la citrouille rôtie, du brocoli et des amandes toastées. Et pour la gourmandise, la sélection de pâtisseries, New York cheesecake, tarte au fruits, brownie au chocolat et tarte au citron meringuée. Un bon verre de vin avec ça : un M. Chapoutier Domaine Tournon Shay’s Flat Shiraz 2014, Victoria, Australia, aux arômes de cerise, mûre, romarin et poivre… J’y noie ma frustration de devoir attendre que le vol arrête de secouer pour passer une dernière fois aux toilettes, les yeux rivés sur le plafond de l’avion où des leds brillent comme des étoiles.
Autour de moi, la plupart des voyageurs dorment déjà. Je suis sûre que je vais ronfler !
« Si j’envisage de prendre le petit-déjeuner ? » me demande l’hôtesse. Il faudrait pour ça se réveiller 2 heures avant l’arrivée à Dubaï, c’est-à-dire dans… 4 heures. Le menu a l’air sympa mais je préfère dormir. Et je dors… pas beaucoup mais bien, mais moins longtemps que mon voisin ! J’avais déjà constaté la veille que quelques voyageurs, de toute évidence des habitués, avaient droit à plus d’attentions. Mon voisin était de ceux-là. Et si j’avais du me préparer à l’atterrissage 20 minutes avant comme ça se fait, siège relevé, lui il avait pu rester en mode couchette jusqu’à l’atterrissage !!! Je venais sûrement de rater l’occasion d’emballer un Prince milliardaire ! Ah là là…
A Dubaï, j’ai quatre heures d’attente ; mais quatre heures au business loundge, ça ne compte pas. J’en profite pour petit-déjeuner des spécialités locales, j’ai encore envie d’exotisme, je goûte à… tout ! De toute façon, on est dans la brume. C’est tout juste si on aperçoit la flèche du Burj Khalifa, la plus haute tour du monde. Pas le temps de visiter, je ferai quelques clichés à travers le hublot…
Le vol qui m’amènera à Nice décolle à 9h15. Même accueil, même service que sur le premier vol mais avec beaucoup moins de passagers, du moins en classe business. Les hôtesses sont plus disponibles et je suis plus réveillée et une Mikuy réveillée, ça déchire !
Evidemment, je prends le petit-déjeuner, pas parce que j’ai faim, mais pour voir et vous raconter, enfin vous le croirez ! Autant celui du vol 1 (celui que je n’ai pas pris) était salé, autant celui-ci est sucré. J’ai le choix entre l’express breakfast et le continental breakfast. « Pour Mikuy, vous mettrez la totale ! ». Je voulais voir leurs croissants. Pas de bol, il n’y en a plus ! Il faudra que je revienne J. Je mange les fruits (miam), le yaourt à la myrtille (parce que c’est bon pour les yeux) et le pain (bof bof), mais je n’ai plus d’appétit pour les muffins pourtant appétissants.
En même temps, je me fais copine avec les hôtesses, particulièrement Iman et Sheima, qui parlent français : avoir à bord une blogueuse culinaire les excite beaucoup. Elles me posent plein de questions, en anglais ou en français suivant leur nationalité, et moi aussi, sur leur métier. Je poursuis mes échanges au lobby-bar où l’ambiance est propice aux échanges avec une de leur collègue.
C’est décidé, je vais postuler ! Si, si ! J’ai les qualités requises : une bonne culture générale, le sens du service, toujours le sourire et je m’adapte à tout. En plus, je suis prête à accepter sans rechigner d’encaisser 3.000€ mensuel, hébergement inclus, d’être hébergée dans des hôtels de luxe lors des escales et de mettre à profit les 24h de ces dites escales dans le monde entier pour peaufiner ma culture générale, tout ça bien sûr au profit des clients d’Emirates… Et c’est là que la réalité me rattrape… Evidemment, il faut parler anglais couramment, ce qui n’est pas mon cas, être jeune et mince, ce qui n’est plus mon cas non plus avec mon bagage et tout ce que je goûte, et croire en sa chance… Quand elle a postulé, Iman a été une des 8 candidatures retenues pour 450 candidats et la dernière campagne de recrutement a attiré plus de 4000 candidats…
Mais je n’ai pas le temps de regretter, c’est l’heure de l’apéro et du déjeuner…
En entrée, je me laisse tenter par la recommandation des chefs de la compagnie, un saumon gravlax dont le procédé de fabrication et le mode de dégustation sont détaillés sur la carte. En plat principal, j’opte pour le poulet cajun, beurre citron, chou kale sauté et citrouille oignons échalottes. Avec ça : un verre du délicieux Graggy Tange Te Muna Pinot Noir 2012, Martinborough, New Zealand, aux arômes de cerise noire, notes de pétales de rose et de bois de santal. En dessert, une tarte aux fruits de la passion. Le saumon et la tarte sont très bons, le plat est bon.
L’atterrissage se profile et je n’ai pas encore fait de photos souvenirs ! Vite, au lobby-bar ! Les fille se lâchent et tombent la veste.
Sheima m’habille du chapeau avec voile – ca me va plutôt bien, non ? – Imen suggère les poses, c’est une flèche ! « J’ai une amie travel blogueuse, c’est beaucoup de boulot ! »… Je distribue mes cartes de visite : oui, oui, je vais faire un article sur le site ; oui, oui, elles iront voir. Pour l’heure, elles doivent filer faire les dernières vérifications. Au passage, elles déposeront des petits ballotins de chocolat à ma place…
Ca va être difficile de revenir en classe économique… mais on y croit !