Carme Ruscalleda, la femme la plus étoilée au monde, 3 restaurants, 7 étoiles au Guide Michelin, une cuisine unique aux accents catalans… C’est jusqu’au 31 août au Métropole Monte-Carlo et pas un jour de plus !
Foi de Mikuy, il ne faut pas rater le coche, d’autant que la cheffe ferme fin octobre son restaurant triplement étoilé Sant Pau, près de Barcelone. A 66 ans, Carme a décidé de lever le pied, de s’occuper de sa famille (surtout de ses petits-enfants) et de conforter ses autres positionnements. Le restaurant cependant restera dans la famille et deviendra un bar, tenu par sa fille. Du spar au bar, trente ans se seront écoulés. Le restaurant aura fait le lien.
Vous pouvez essayer de tenter votre chance pour y rencontrer Carme. Mais je vous préviens, il est annoncé quasiment complet jusqu’au jour de fermeture… La facétieuse cheffe laisse cependant aux nostalgiques un très beau livre à dévorer sans tarder et bien sûr ce pop-up à Monte-Carlo où je suis allée dîner hier soir.
J’adore ces moments où, quand vous arrivez, on vous dit « Bonsoir, chère Madame. Comment allez-vous ? Quand j’ai vu votre nom sur les réservations, j’ai tout de suite pensé que c’était vous ». Et creuse-toi les méninges… J’avoue, je n’ai pas trouvé mais j’avais un alibi : avec Geoffrey, nous nous étions croisés chez David Faure, du temps où l’ami était encore chef de l’Aphrodite à Nice; c’était il y a environ 6 ans…
Juste après, c’est le charismatique Olivier Lot, directeur adjoint du Métropole qui venait nous saluer. Un beau parcours, de beaux projets, un amateur de challenges… Le restaurant pop-up de Carme, c’est lui qui l’a mis en place. Merci Monsieur ! Notre belle adresse en commun : le Mas de Pierre à Saint-Paul où officie Emmanuel Lehrer.
Dans le cadre idyllique de l’Odyssey, autour de la piscine aux mille diamants, notre soirée s’est écoulée dans une douceur rythmée par le ballet d’un service comme on les aime, discret, attentionné, chaleureux… Nous sommes partis sur le menu dégustation que le chef Jérôme, 13 ans aux côtés de Carme, est venu nous présenter. Un chef à suivre au vu de ses nombreux projets notamment au Japon. Comptez sur Mikuy pour s’en faire le relais.
S’il me fallait ne vous conseiller qu’un seul plat – et là je dois réfréner mes élans car tout était délicieux – je choisirai le salmorejo de tomate et de fraise aux crevettes… ou peut -être la sole, fleur de courgette, curry, chutney… et en dessert le Nemo, crème glacée à l’eau de mer, mousse d’amande présenté dans son aquarium : tout était délicat, goûteux, pictural, osé parfois (je pense à l’utilisation de tamarin) et accompagné de très bons vins. Oui, je sais, j’ai cité 3 plats…
Tout de suite pour vous, les photos…
