Mes incontournables en Franche-Comté
Durant mes Food Tours, je ne fais pas QUE manger ! Je visite aussi.
D’ordinaire, les organismes de tourisme du secteur m’établissent un programme. J’ai aussi mes préférences car je prépare toujours mes déplacements. Les échanges avec les gens du cru, quand je suis en chambre d’hôtes par exemple, ouvrent aussi sur de nouvelles pistes et donc sur de nouvelles envies. Mon programme, s’il est établi dans les grandes lignes, laisse donc toujours une part à l’imprévu. Et c’est cette partie là que j’ai à coeur de partager avec vous dans cet article.
Bien sûr, je n’ai pas fait le tour de toutes les merveilles que recèle la Franche-Comté. Conseillez-moi. J’enrichirai régulièrement cet article.
Ma liste d’incontournables :
# Faire partie des célébrités de Dole
Pasteur, Charles-Quint, Marcel Aymé… et Vous ! Rendez-vous rue de la Sous-Préfecture et faites-vous prendre en photo sous le porche. Ça y est ! Vous faites partie de la famille.
# Se perdre dans les bleus de la source du Planey, à Anjeux
Bleu turquoise ou bleu roi suivant la saison, les eaux de cette résurgence ne dépassent jamais les 11°. On se contente de les admirer parce qu’il est dangereux de s’y baigner. Le gouffre avoisine les 35m de profondeur…
# Vouloir avoir la guigne, à Fougerolles
C’est avec cette variété de cerise, la guigne, qu’on fait le kirsch. Celui de Fougerolles, détenteur d’un AOC, est l’un des plus réputés et a fait la richesse de ses habitants. Plongez au coeur des secrets de sa fabrication en visitant l’Ecomusée du Pays de la Cerise. Une jolie visite pour petits et grands.
# Arpenter le plateau des Mille Étangs, en Haute-Saône
On surnomme cette région « la Petite Finlande » parce que ses paysages ressemblent à ceux des milieux scandinaves. En sous-bois ou à découvert, ces tourbières et marais aménagés par l’homme ont longtemps été des réserves de poissons. On peut y marcher longtemps sans croiser personne.
# Pousser la porte de la chapelle de Ronchamp
Et quelle porte ! En tôle d’acier biface, peinte d’émaux, elle pivote sur 360°. Une prouesse du génial architecte français Le Corbusier. Les courbes de cette chapelle construite en 1955 lui auraient été inspirées par le paysage environnant.
# Revivre la saga de la famille Peugeot, à Sochaux-Montbéliard
De l’outillage à la coutellerie, de la machine à coudre au moulin à café, du vélo à l’automobile d’hier ou futuriste, on se régale dans ce musée très distrayant. Saurez-vous retrouver la Papamobile, la Peugeot 406 blanche du film Taxi, la Peugeot 304 cabriolet rouge des Carnets de Julie ?
# Rugir comme un lion, à Belfort
Pas sûr que vos rugissement couvrent les siens ! Avec ses 22 m de long et 11m de haut, vous ne ferez pas le poids. Et puis les murs de la citadelle (à visiter) font caisse de résonance. Son créateur Frédéric-Auguste Bartholdi – la statue de la Liberté, c’est lui aussi – ne vous a laissé aucune chance…
# Chercher la fée de la cascade des tufs, aux Planches
Personne ne l’a jamais vue mais ça vaut toujours le coup d’y aller pour vérifier par soi-même. Son chant suit celui de l’eau translucide, tombe en cascade et se répand dans de larges bassins naturellement creusés dans le tuf. Attention fragile ! On ne s’y baigne pas.
#Faire le grand saut, à Villers-le-Lac
Au meilleur de sa forme, le Saut du Doubs ressemble aux chutes du Niagara. Enfin presque… 27m de haut quand même ! On y accède par des sentiers mais le plus spectaculaire est de s’offrir la croisière sur les bassins du Doubs dans un paysage digne des canyons américains.